• Des cartes pour comprendreJe suis ravie de voir sur les blogs fleurir des articles sur les cartes mentales et des idées de démarches intéressantes pour se lancer. A mon tour de continuer ma série d’articles commencée ICI, LA, et LA, en essayant de résumer ce que j’ai mis en place dans ma classe lors de la rédaction de mon mémoire CAPA-SH (téléchargeable sur le site de Daniel Calin).

    Pour faire court, je me suis intéressée à l’intérêt que pouvaient avoir les cartes heuristiques pour mes élèves particuliers dans un exercice de restitution d’un conte.

    Mon idée de départ c’était de leur faire mémoriser un conte pour qu’ils puissent ensuite le raconter à leurs pairs. Sachant qu’ils n’étaient pas tous lecteurs cette année-là, j’ai choisi de leur lire moi-même le conte choisi, d’évaluer ensuite ce qu’ils en avaient retenu pour choisir à bon escient les activités à mettre en place pour les aider à le comprendre et à le mémoriser.


    Ceux d’entre vous qui se lancent dans les cartes mentales en ce moment prennent conscience que le choix des supports est difficile au début, on ne sait pas nous même à quoi va ressembler la carte qu’on veut produire, on a du mal a envisager ce que les élèves vont produire. Une solution ? S’entraîner à la maison, choisir un corpus de textes, essayer de les représenter, se mettre en position d’élève et voir ce que ça donne…


    C’est ce que j’ai fait avec plusieurs contes… pour finir par en choisir un type bien spécifique qui me semblait adapté au profil de ma classe car il regroupe (1) des aides à la compréhension et à la mémorisation mais aussi (2) des obstacles intéressants à analyser.

    Voici le conte que j’ai choisi : « La drôle de maison » --> ICI

    Et dont j'ai ébauché une carte --> LA

    (1) Il s’agit d’un conte de randonnée. Sa structure est cumulative : un jour de vacances, une cruche tombe d’une voiture, des animaux de taille croissante s’y réfugient jusqu'à la chute : un ours casse la cruche et tous les animaux s’éparpillent dans la nature. Une ritournelle vient rythmer la succession des événements. Ce genre de récit sollicite une activité mémorielle intense, reposant sur la représentation des différents éléments dans leur ordre d’apparition. Cette structure est bien connue des enfants. Elle est une aide à la compréhension et à la mémorisation comme l’explique C. Delannoy : «  A l’écoute d’un récit, dès que des indices en nombre suffisant nous indiquent qu’il s’agit d’un récit de tel type, nous activons le schème correspondant qui d’une part constitue une aide à l’interprétation et un horizon d’attente, d’autre part en facilite la mémorisation. » (Une mémoire pour apprendre, 1994, p. 49).

    (2) Voici résumées les principales difficultés du conte pour mes élèves (qui je le rappelle sont en CLIS et ne savent pas tous ce qu’est un lièvre, ou ne comprennent pas tous qui parle dans un dialogue s’ils n’ont pas d’illustrations sous les yeux).

    Difficultés Lexicales

    Difficultés Sémantiques

    Difficultés de représentation

    Lexique à mémoriser : souris, grenouille, lièvre, renard, ours, queue touffue, velu

    Expressions : « qui se mouille »,  « vif comme le vent » et la ritournelle

    Lieu et époque

    Situation initiale / finale

    Ordre d’arrivée des personnages

    Structure des dialogues, inversions.

    Dessiner les animaux

    Représenter les dialogues

    Représenter l’ordre de prise de parole

    Je ne détaillerai pas ici ce que j’ai mis en place pour remédier aux difficultés lexicales et sémantiques, tout est dans mon mémoire , mais je vais essayer de vous restituer la démarche de représentation du conte sous forme de carte mentale avec quelques exemples en images (cependant, il me semble qu’il faut avoir bien en tête que sans ce travail simultané sur le lexique et le sens, le passage « en carte » n’aurait été ni possible, ni constructif à cette étape de leur scolarité)

    Alors concrètement, comment on  fait ? Pour quel résultat ?

    Des cartes pour comprendre

    Pour aboutir à ce résultat, qui peut paraître très opaque à un regard extérieur mais qui reste clair pour son auteur même des mois après, nous commençons par réfléchir ensemble à des symboles. Pourquoi ?

    Mes élèves sont peu enclins au dessin, même spontané. Ils sont très demandeurs de modèles et dévalorisent souvent leurs productions. Quand je leur ai demande de dessiner le conte, cela a provoqué une réaction de rejet de trois d’entre eux. Les autres, même s’ils ont répondu à ma demande, ont produit des dessins qu’ils ne savaient pas toujours reconnaître après coup et donc inopérants en tant qu’indices de rappel en mémoire.

    J’ai donc choisi de faire imaginer à mes élèves un code et des symboles pour représenter simplement et précisément les éléments du conte. Encoder ses propres symboles demande d’être capable de synthétiser l’information, de se focaliser sur l’essentiel, de laisser les détails de côté et d’abstraire les caractéristiques physiques d’un objet.

    En voici quelques uns …

    Des cartes pour comprendre

    Puis on passe a la réalisation de la carte en elle-même. Comme le préconise la démarche heuristique, les élèves dessinent d’abord une image centrale simple à laquelle ils associent le titre de l’histoire

    En voici quelques-unes…

    Des cartes pour comprendre

    Nous découpons ensuite le conte en « Idées Forces », toujours selon la démarche classique de réalisation d’une carte heuristique. En gros pour ce conte, nous en choisissons 5…

    1-Le cadre spatio-temporel : il me semble important de situer l’action dans l’espace et dans le temps. Ce sont deux éléments difficiles à mémoriser pour mes élèves.

    Des cartes pour comprendre

    2-Les personnages : la représentation de la catégorie « personnages » découle du travail de recherche de symboles effectué en grand groupe. Spontanément, les élèves dessinent les symboles dans l’ordre d’apparition des personnages. Certains tiennent à inscrire en toutes lettres les noms des animaux et leurs caractéristiques.

    Des cartes pour comprendre

    3 et 4 -La situation initiale et la situation finale : bien repérées par les élèves, après le travail collectif d’analyse, elles sont facilement schématisées.

    Des cartes pour comprendre

    Pour ces 4 idées forces, le travail peut se faire en autonomie. Il suffit de différencier les supports de travail. Par exemple, on peut tracer au préalable les branches principales pour et ajouter les branches des sous-catégories seulement pour ceux qui le demandent. On peut se libérer du temps pour assister plus particulièrement les élèves en grande difficulté ou qui souhaitent mettre beaucoup de texte sur leur carte (certains chez moi on du mal a se repérer sur l’espace feuille).

    5-Les étapes intermédiaires : la, j’avoue c’est beaucoup plus difficile à « mettre en carte ». Notamment à cause des dialogues et de l’accumulation d’informations. Un étayage rigoureux et appuyé permet d’aboutir à une représentation assez complexe en réinvestissant un travail préalable sur la schématisation : bulles,  numérotation des prises de paroles et, à la demande des élèves, premier mot des phrases à rappeler.

    Des cartes pour comprendre

    Je vous mets ici deux autres réalisations de mes élèves, dont celles de mon petit K., maintenant en IME et et pour qui ce fut un travail très difficile ...mais qu'à sa manière il a reussi à mener à bien!

    Des cartes pour comprendre

    Des cartes pour comprendre

    Il faut environ 5 séances de 30 minutes à des élèves de CLIS pour aboutir à ce résultat, sans compter les séances préalables de questionnement du conte, de recherche de symboles…

    Vous trouverez une fiche de prep de la séquence complète --> LA

    Après une pause de 15 jours, j’ai demandé à chaque élève une restitution du conte avec la consigne suivante  «  Raconte moi l’histoire de La drôle de maison ». J’avais prévu un QCM au cas ou le rappel ne donnerait pas de résultats, et chaque élève a eu le choix de regarder ou non sa carte personnelle avant de commencer sa restitution. Je ne vous détaille pas les résultats ici, mais globalement, les restitutions sont très bonnes, la syntaxe est claire et la carte sert clairement de référence en cas d’oubli de certains détails.

    Ce qui est super intéressant, c’est que mes plus grands se sont emparés de la technique pour créer leur propre conte, en changeant simplement les divers éléments de chaque catégorie…J’ai eu droit au conte de « La niche », ou 5 animaux s’entassent dans une niche de chien bien trop petite, ou de « L’aquarium », ou un énorme requin essaye de rentrer sous un caillou ou se cachent déjà une crevette, une anémone, un poisson et un crabe…

    J’ai vu sur le net des exemples de mise en carte de contes beaucoup plus complexes, s’appuyant sur le schéma quinaire, en particulier dans une classe de 6eme --> ICI.

    Cet article n’est qu’un exemple de démarche, pas un modèle, mais il me semble, de par les échanges que j’ai pu avoir sur les forums ou le blog qu’une fois l’idée de carte heuristique adoptée…c’est le comment faire qui questionne beaucoup, à vous d’essayer et d’adapter tout ça à vos supports, vos projets, vos élèves…

    A vous de jouer !


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  • Beaucoup de méthodes pour améliorer la mémoire sont basées sur l’organisation d’indices permettant de relier entre eux des éléments sémantiques. Certains sont basés sur l’image, certains utilisent le  langage et d’autres reproduisent l’organisation catégorielle de la mémoire.

    Par exemple : quand j’ai perdu ma feuille de cahier journal je retrace mon itinéraire dans ma tête, pour me rappeler la couleur des balises bâbord et tribord je me redis cette petite phrase mnémotechnique « un bas si rouge et un tricot vert » et pour enfin me rappeler de mon numéro de téléphone, j’ai associé chaque nombre à une date « mémorable », bien « rangée », elle, dans ma mémoire à long terme (merci Guy)…

    La carte heuristique intègre un ensemble de procédés mnémotechniques : elle comporte sur un même espace des informations organisées en catégories (mots-clefs et symboles) et des indications sémantiques (hiérarchie entre les idées, liens de causalité…) Elle peut a priori se révéler un outil efficace de rappel en mémoire.

    A l’échelle de la classe, mémoriser c’est par exemple mémoriser une poésie, une histoire que l’on souhaite raconter à ses camarades, un exposé ou une leçon.

    Sur le diaporama de l’animation pédagogique proposé ICI, vous verrez ce qu’une collègue de CE2 a proposé à sa classe pour mémoriser une poésie sur l’automne assez complexe. J’ai préféré partir sur quelquechose de plus simple avec mes élèves à partir de la poésie de  Chantal Couliou: « Crayons de couleur » (merci à mon collègue de CP pour le tuyau). Cette poésie est très adaptée pour un premier essai de par sa structure répétitive, elle est de plus facile à symboliser. 

    CRAYONS DE COULEUR

    Le vert pour les pommes et les prairies,
    Le jaune pour le soleil et les canaris,
    Le rouge pour les fraises et le feu,
    Le noir pour la nuit et les corbeaux
    Le gris pour les ânes et les nuages,
    Le bleu pour la mer et le ciel
    Et toutes les couleurs pour colorier
    Le monde.

    Des cartes pour mémoriser

    Sur cette carte  on retrouve l'image centrale, des mots clefs, des dessins personnels et des illustrations trouvées sur le net. Je propose ces "images" toutes faites pour ne pas bloquer ceux qui se trouvent "trop nuls" en dessin, tout en encourageant les productions personnelles en les faisant reflechir en collectif sur des symboles faciles à reproduire. Cette élève a fait le choix de mettre les deux types d'illustrations. Bon...elle a oublié de représenter le dernier vers, je mettrai une photo d'une autre carte après la rentrée. Elle n'a pas utilisé de codage spécifique pour distinguer de ce qui etait au singulier (le soleil) de ce qui etait au pluriel (les canaris par exemple).

    Sans avoir jamais eu le texte sous les yeux, quand leur carte est complète, les élèves sont capables de redire la poésie de mémoire ou en prenant quelques repères visuels. Plusieurs mois après, ils sont à même de « relire » leur carte pour se remettre le texte en mémoire très efficacement.

    Cette année, c'est la poésie de Corinne Albaut, "Les trois classes",  que nous avons travaillée de cette facon. Nous aurions pu aussi utiliser "Les crayons", toujours sur le thème de l’école, pratique en première période !

    LES TROIS CLASSES

    Dans la classe
    de Monsieur Leblond,
    On cultive des potirons.

    Dans la classe
    de Madame Levert,
    On cultive des primevères.

    Dans la classe
    de Mademoiselle Legris,
    On cultive des radis.

    Dans son bureau
    La directrice, elle
    fait pousser des myosotis.

     LES CRAYONS

    Mais à quoi jouent les crayons
    pendant les récréations ?
    Le rouge dessine une souris,
    le vert un soleil,

    Le bleu dessine un radis,
    le gris une groseille.

    Le noir, qui n'a pas d'idée,
    fait des gros pâtés.

    Voilà les jeux des crayons
    pendant les récréations.

    Télécharger les imagiers de ces trois poésies --> ICI

     Petite biblio sur la mémoire :

    Une mémoire pour apprendre. Hachette Education

    Méthodes pour la mémoire, Historique et évaluation. Dunod

    Mémoire, langage et apprentissages. RETZ 

    Compétence Memoire. ACCES


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  • Une fois convaincue de l’intérêt que peut représenter la représentation des idées sous forme de carte heuristique, la question du « comment je démarre ? » reste posée … Comment donner envie aux élèves de se lancer dans un exercice nouveau, sans être trop dirigiste, pour en obtenir un outil à la fois fonctionnel et personnel … Je vais essayer de vous résumer la démarche adoptée il y a trois ans.

    Lors des séances de vocabulaire, nous organisons régulièrement des brainstormings. Je demande à mes élèves de fermer les yeux et de « visualiser » ce qui leur passe par la tête à l’annonce du thème de la séance. Durant 1 semaine ou 2, nous balayons des thèmes aussi divers que la classe, l’école, le sport, le football ou la famille… Je prends notes de leurs propositions sur une feuille A3, en respectant l’ordre de leurs prises de parole et en variant d’une séance à l’autre la façon de les présenter : une simple liste de mots, une liste de symboles, une « étoile » autour du thème central, certains mots écrits en couleurs, certains mots écrits en capitales… Lors de la phase de synthèse je leur demande de décrire les listes ainsi établies et j’obtiens des réflexions comme « c’est bien rangé », « c’est en bazar », « c’est facile à lire même pour les petits à cause des dessins », « aujourd’hui t’as mis des titres »… En parallèle j’utilise l’outil CATEGO de Sylvie Cèbe et mes élèves prennent petit à petit conscience des notions de termes génériques (les ours, les oiseaux) et de termes spécifiques (le grizzli, le canari….).

    Se lancer : une carte pour ranger les idées

    Je leur demande ensuite comment on pourrait faire pour que les idées soient encore mieux rangées et ils proposent assez rapidement de mettre les mots ensemble, par exemple sur le theme de l'automne : « le pantalon ça va avec le manteau, c’est des vêtements d'automne ». Pour représenter ces groupements, je leur propose d’utiliser des couleurs pour souligner ou entourer les groupes de mots. Je note dans la même couleur le nom de la catégorie s’ils le trouvent spontanément. Je finis par leur suggérer que si on regroupait directement les mots d’une même couleur sur un même espace ce serait encore plus clair.

    Lors de la séance suivante, je leur projette des cartes heuristiques réalisées par d’autres enfants et piochées sur le net, nous les comparons avec des photos de « neurones » (beurk, on a ça dans le cerveau maîtresse...), une silhouette d’arbre sans feuilles, des racines… Ils y repèrent l’usage de couleurs, de « dessins », de flèches et je leur apporte quelques termes « techniques » pour créer un lexique commun : « ça s’appelle une carte d’idées », « il y a une image centrale », des « grosses branches », des « petites branches », « ce ne sont pas forcement des dessins mais des symboles »…

    On reprend ensuite les notes sur le thème et en collectif nous essayons de passer à une représentation sous forme de carte. Chaque catégorie devient une « grosse branche » et chaque élément de la catégorie, « une petite branche ». On cherche des symboles compréhensibles par tous (pour les oiseaux migrateurs : on dessine un oiseau et on le barre) un moyen de relier des idées qui ne sont pas sur la même branche ( les oiseaux s’ils partent c’est à cause de la météo, alors on relie la branche météo à la branche oiseau migrateur avec une flèche), on se met d’accord sur ce qu’on va faire des représentations personnelles (par exemple, pour K. cette année, l’automne c’est quand sa tata va accoucher).

    Se lancer : une carte pour ranger les idées

    On peut choisir de leur faire réaliser une carte individuelle, sur le « modèle » de la carte collective, en différenciant les outils disponibles (branches déjà tracées ou non, illustrations toutes prêtes ou non…). Le coté rassurant du modèle permet de s’attarder sur les aspects formels de la carte et de poser les bases de la technique pour passer ensuite à des réalisations plus personnelles

    J'affiche la carte collective dans l’espace dédié aux cartes « pour ranger les idées ». D’autres espaces contiennent au fur et à mesure de l'avancement de l’année « les cartes pour mémoriser », « les cartes pour rêver », et « les cartes pour raconter ».

    Ma démarche n'est pas figée car je m'appuie sur les habitudes des anciens pour "initier" les nouveaux élèves, c'est d'ailleurs amusant de voir que les séances de brainstormings ont évoluées depuis 3 ans : les élèves ne restent plus centrés sur eux-mêmes, ils s’autorisent à rebondir sur les idées de leurs camarades, à lier leurs connaissances entre elles et à celles des autres en organisant directement le propos « collectif » par catégories.

    Pour télécharger un exemple de fiche de prep  --> ICI


     


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  • En octobre 2009, alors que je démarrais ma formation CAPA-SH, j’ai assisté à la présentation par le conseiller pédagogique de ma circonscription, d’un outil utilisé pour des activités de mémorisation et de compréhension avec des élèves du CP au CE2 : la carte heuristique. Voici des extraits de l’intervention, visible dans sa totalité --> ICI.

     Un outil pour apprendre : les cartes heuristiques

    Un outil pour apprendre : les cartes heuristiques

    Un outil pour apprendre : les cartes heuristiques

    Rencontrée parfois sous le nom de « schéma heuristique », « mind map » ou « carte mentale », il s’agit d’une technique graphiqueveloppée entre autres par T.Buzan dans les années 70. C’est un diagramme qui représente les connexions sémantiques entre différentes idées, les liens hiérarchiques entre différents concepts. Basée sur ce que Buzan décrit du fonctionnement du cerveau, elle se présente sous forme d’un schéma comportant une image centrale d’où irradient les grands thèmes du sujet.

    Il propose une méthode de réalisation de cartes heuristiques, basée sur des règles strictes de mise en page. L’image centrale se veut  simple et colorée, et autour d’elle sont illustrées ce qu’il appelle les Idées Forces Clefs. Il recommande d’utiliser flèches et symboles pour représenter les liens entre les idées et de n’inscrire que des mots clefs.  Sur une carte on trouve donc dans un même espace organisé en catégories, un panel d’informations sémantiques représentées à la fois par des dessins, des symboles et de l’écrit.

    Hélène, sur son excellent site IdeesASH propose cette petite animation qui résume le tout, dont voici quelques extraits : 

    Un outil pour apprendre : les cartes heuristiques Un outil pour apprendre : les cartes heuristiques

    Je vous avoue que je suis sortie de l’animation pédagogique un peu perplexe …ni mes collègues ni moi-même n’arrivions à retenir le nom de ces drôles de cartes, encore moins à voir comment nous pourrions les introduire dans nos classes. Mais bon, étonnée par les productions d’élèves que nous avions pu voir ce jour là, j’ai décidé de creuser un peu la question, d’étudier de plus près le fonctionnement de cet outil et l’intérêt qu’il pouvait présenter pour mes zozos.

    On trouve beaucoup de sites qui évoquent cet outil, mais assez peu proposent une démarche pédagogique pour le mettre en place dans sa classe. C’est donc grâce à l’aide de mon conseiller péda que j’ai pu « me lancer » il y a 2 ans. Depuis les cartes fleurissent sur les murs de la classe, jusque dans le couloir.

    Je proposerai dans cette nouvelle rubrique des exemples de ce que nous faisons dans la Clis et dans l’école autour de cet outil, quelques fiches de prep et quelques productions d’élèves pour, je l’espère, vous donner envie de vous lancer à votre tour ! Je sais qu'il y a déjà quelques adeptes qui rôdent sur la toile, n'hésitez pas à me raconter comment vous faites dans vos classes !

    Vous trouverez :

    Si ça vous intéresse, un lien vers mon mémoire CAPA-SH ---> ICI et les annexes

    Des références bibliographiques et des liens vers des sites web  ---> ICI 

    Des idées pour se lancer ---> ICI

    Des exemples concrets dans diverses disciplines ---> LA et  ICI



     


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